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Syndicat de l'entre-deux-mers Ouest
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La collecte des déchets alimentaires

10 Juin 2020 Dossiers d'actualités

L’opération pilote lancée par le SEMOCTOM dès 2019 et dont la première collecte a eu lieu le 20 janvier 2020, a depuis vécu des situations extraordinaires.

borne de dépôt pour les déchets alimentaires

L’opération pilote lancée par le SEMOCTOM dès 2019 et dont la première collecte a eu lieu le 20 janvier 2020, a depuis vécu des situations extraordinaires. Après plusieurs mois d’équipements en porte à porte, de permanences et de rencontres dans les résidences, le début du confinement a stoppé net les actions de terrain prévues pour accompagner ce changement.

La collecte des déchets alimentaires, une petite révolution pour les habitants et une gestion durable et responsable des déchets. Celle-ci est déjà pratiquée dans la plupart des pays européens. Avec la fin du confinement et l’arrivée des beaux jours, de nouvelles problématiques font surface.

Le tri à la source des déchets alimentaires, une obligation inscrite dans la Loi.

La loi française nᵒ 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, renforcée par Le paquet Economie Circulaire de l'Union Européenne exige de mettre en place une solution du tri à la source des déchets alimentaires au plus tard le 31 décembre 2023.

Ce n’est donc pas un acte isolé mais bien une volonté législative qui concerne l’ensemble de l’Europe.

Le SEMOCTOM a donc souhaité initier cette obligation pour anticiper son déploiement sur l’ensemble du territoire.

Un tri à la source qui permet de détourner les déchets alimentaires vers une filière respectueuse de l’environnement : du compostage plutôt que l’incinération, d’ailleurs un mode traitement prioritaire dans la Loi.

Des retours chiffrés

Les déchets alimentaires : une production croissante les premières semaines qui se stabilise à un niveau très performant.

Avec près de 7000 kg collectés par semaine en moyenne depuis le premier ramassage du 20 janvier 2020, la collecte des déchets alimentaires s’est stabilisée depuis les premiers mois. Sur une projection à l’année cela représente plus de 37kg par habitant.


L’effet confinement : les matériaux recyclables en hausse, les ordures ménagères aussi !

Si le tri connait une belle croissance depuis le début de l’année  (+ 12%) ce qui est très positif, l’effet confinement a également pesé sur les quantités d’ordures ménagères. Leur production a cru de +35%, du jamais vu ! Il est vrai que l’augmentation d’ordures ménagères s’est faite ressentir sur l’ensemble du territoire : augmentation de la consommation et du nombre de repas à la maison, gestes non conformes : tonte, encombrants dans les bacs au lieu de les stocker ? Peut-être, quoiqu’il en soit cette situation exceptionnelle coïncide avec le changement de fréquence des ordures ménagères sur la commune et certains d’entre vous se retrouvent confrontés à des problèmes de stockage.

« Avant le confinement nous avions très peu de demandes de changement des bacs et le changement de fréquence ne revenait que très peu souvent dans les retours que nous avions de la part des habitants. Or cette hausse exceptionnelle a créé un afflux de demande vers un retour à l’ancien système. Je pense, sans minimiser les craintes des habitants, que la situation va se stabiliser dans les semaines à venir » confie Elodie Bittard, Directrice Générale des services au SEMOCTOM.

Le changement du schéma de collecte : une petite révolution parfois difficile

Avec cette nouvelle collecte, les fréquences et les flux ont changé et par quinzaine une collecte d’ordures ménagères et de bacs jaunes en alternance ont été mises en place.

Si une collecte d’ordures ménagères hebdomadaire a été maintenue pour certaines structures (résidences) et professions sensibles comme les crèches ou les assistantes maternelles, il n’est pas pertinent pour les syndicats de collecte de revenir vers l’ancien système. « A partir du moment où nous collectons la fraction fermentescible des ordures ménagères toutes les semaines, il ne devrait rester quasiment plus rien dans la poubelle normale. Il n’y a d’ailleurs pas de frein réglementaire sur ce sujet. Tous les syndicats procèdent ainsi » ajoute Jean Malet, Directeur Technique adjoint en charge de ce projet pilote. « Ce changement interroge surtout parceque cette collecte était la collecte de référence depuis des décénies, mais ce n'est plus la cas ...produire moins de déchets, valoriser plus, nourrir les sols plutôt que les incinérateurs ou les centres d’enfouissement , l'avenir est là maintenant » finit-il par conclure.

Toutefois, les bacs qui étaient dimensionnés pour un ou deux passages par semaine selon les communes peuvent désormais sembler trop petits.

Quoiqu’il en soit, chaque problème a sa solution et le SEMOCTOM peut sur demande fournir un bac plus grand. Contact : 05-57-34-53-20

Trop de bacs devant la porte des usagers ?

Avec l’ajout des nouveaux bacs, certains habitants se trouvent confrontés à un problème de place dans leur jardin. Le SEMOCTOM est conscient depuis le début de ces problématiques mais le Covid a freiné ses intentions initiales, à savoir densifier les bornes d’apports volontaires pour le verre et pour les déchets alimentaires.

Le dispositif et les installations vont repartir en ce deuxième semestre pour offrir cette solution pratique aux habitants désireux de réduire leur nombre de bacs.

 il existe déjà 25 bornes d’apport volontaire installées sur les 3 communes. Désormais celles-ci peuvent être accessibles à tous les foyers le désirant. Pour cela il suffit de contacter les services du semoctom

« Il s’agit pour le syndicat d’être à l’écoute des problématiques des foyers tout en faisant respecter la loi. Il ne s’agit surtout pas de les inciter à abandonner les dispositifs de tri. Ce qui est trié est valorisé, alors que ce qui est mis aux ordures ménagères est incinéré ou enfoui avec un taux de valorisation nul et ça les habitants ne doivent pas l’oublier » assure Jean-Luc Lamaison, Maire de Nérigean et Président du SEMOCTOM.

Les mairies des 3 communes pilotes et le SEMOCTOM font  face à des remarques fréquentes et plus appuyées avec l'arrivée des fortes chalaurs.

Sacs kraft contre sacs composables type plastique :

L’utilisation des sacs compostables n’est acceptée par la plateforme de compostage que si ceux-ci possèdent la norme « OK COMPOST » car ils ne perturbent pas le procédé de compostage et la qualité du produit qui est utilisable en Agriculture Biologique.Mais cette utilisation peut malheureusement induire des erreurs et l’utilisation de sacs de type plastique qui eux, ne sont pas compostables. Il devient alors délicat, voire impossible, pour nos agents, en pleine collecte de vérifier la nature des sacs utilisés.Contrairement à ce que l’on peut penser ces sacs ne sont guère plus étanches que les sacs papiers. Ils sont fabriqués en fécule de pomme de terre ou en amidon de maïs, ils sont donc microporeux pour justement faire respirer les déchets alimentaires.


« Si les habitants veulent faire des tests, nous serons ravis de pouvoir les aider et en discuter » précise Jérôme Parisse agent de prévention au SEMOCTOM. Ceci dit nous invitons plutôt à renforcer le fond des sacs papiers (en plus de la cartonnette déjà fournie), avec une boite à œufs en carton par exemple ou du papier journal. Nous conseillons également d’éviter de mettre au fond du sac, les aliments les plus juteux (tapisser le fond avec des épluchures de pommes de terre ou des fanes de radis par exemple) et pour éviter tout accident, ne pas trop remplir et faire le transfert des sacs en amenant le bioseau seau près du bac.

Plus de sacs krafts ?  Contactez votre mairie pour connaitre les modalités de réapprovisionnement.

Ça aurait pu être des souris et des hommes ...

Mais ce sera plutôt des asticots dans mon bac L’été, les déchets alimentaires (et les ordures ménagères) sont sources d’asticots. En effet, la décomposition de la matière attire les mouches qui pondent et génèrent des asticots. Que ce soit à l’abri des regards ou autour des sacs, les asticots prolifèrent avec la chaleur.

Quelques conseils, trucs et astuces pour vous aider à continuer de trier

Sinon : Optez pour l’apport volontaire, 25 bornes sont installées sur les  communes pour déposer lvos  déchets alimentaires 24h/24 : voir carte interactive sur semoctom.com

Ces bornes fonctionnent à l’aide de carte RFID qu’il faut demander auprès des services du syndicat.

Trier ses déchets alimentaires, c’est prendre conscience de sa production de déchets

A l’heure où nos ressources naturelles s’épuisent et où nos sols sont de plus en plus usés et pollués, il apparait légitime de se questionner sur sa production de déchets. En triant ses déchets alimentaires, on évite qu’ils soient brulés en mélange avec des ordures ménagères. Mieux, on permet la fabrication d’humus, matière vivante et vitale pour nos sols et nos cultures. Alors si en été, il semble y avoir plus de nuisances, c’est parce qu’elles se voient plus lorsque l’on trie mais trier c’est essentiel...

Pour répondre à toutes vos questions, pour trouver des solutions personnalisées et adaptées à vos problématiques, vous pouvez soit nous contacter par la page contact ou par téléphone (05 57 34 53 20), soit consulter les pages sur la collecte des déchets alimentaires ( voir sous menu à droite)

Pour contacter le Semoctom : 05-57-34-53-20, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13 à 17h30 ou consulter le site internet www.semoctom.com

Rappel : que sont les déchets alimentaires ?

Tout ce qui se mange ou reste après la préparation ou le repas.

  • Préparation de repas : épluchures, coquilles d’œuf,…
  • Restes de repas cuits ou crus : Viandes, poisson, crustacés, coquillages, restes de pain, frites…
  • Également le marc de café, les sachets de thé, les fleurs fanées, bouquet
  • Et les papiers essuie-tout ou mouchoir en papiers (non souillés de produits ménagers
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